Depuis les années 2000, une valse de chiffres exorbitants
nous informe sur le déficit de la sécurité sociale. Des chiffres invérifiables
à donner le vertige nous entraînent dans une profonde angoisse en pensant à
l’avenir. Les raisons de ce déficit sont multiples et complexes. Mais faire
apparaître les causes réelles du mauvais fonctionnement de la sécurité sociale
entraînerait irrémédiablement la destruction du système. Alors tout le monde
tourne autour et cherche à faire diversion.
L’idée de fraudes en partie responsables des malheurs de la
sécurité sociale a fait son apparition sous le mandat Sarkozy, elle s’intègre
dans un mouvement plus vaste géré et entretenu par un réseau de délégations, de
comités ou commissions au plus haut niveau de l’état et des administrations.
La direction de l’assurance maladie a transmis à la DNLF et
à toute la Presse des chiffres non-vérifiables
issus des statistiques douteuses internes aux CPAM.
Dans le rapport 2012 de la Délégation Nationale de Lutte
contre la Fraude (1), les tableaux relatifs aux fraudes à
l’assurance maladie précisent clairement leur origine, ces chiffres sont
fournis exclusivement directement par les organismes de sécurité sociale.
Des données tirées de dossiers contentieux élaborés par les
agents SS zélés des « services investigations et répression des fraudes »
mis en place par les CPAM dans les années 2010. Notre attention s’est portée
exclusivement au cas des professionnels de santé, plus particulièrement à ceux
malheureux désignés par le sort parmi les infirmiers libéraux. Il apparaît