Pour ce qui nous concerne, nous avons déjà exprimé nos idées sur les conditions du maintien d'une telle instance que nous estimons utile mais sous une autre forme (lire notre article en suivant le lien : http://informidel.blogspot.fr/2014/05/ordre-professionnel-infirmier-echec.html).
Ce que nous dénonçons, c'est la position des personnages qui ont investi les CDOI, CROI, et le CNOI. Et pourtant, en 2011 lorsque nous découvrions les intentions malveillantes des Cpam, nous étions persuadés que nous pouvions compter sur les responsables de l'Ordre pour rétablir la justice.

Le 17 janvier 2012, nous étions 50 avec la Presse locale à investir les locaux du CDOI13 CROI Paca au 426 rue Paradis Marseille, 50 à constater comment la présidente du conseil départemental Chantal LEVASSEUR et le président du conseil régional Patrick CHAMBOREDON tous deux encore en place savaient se défiler lorsqu'il leur était demandé d'assurer leur responsabilité pour sauver la profession.
Pour exemple, nous avons retrouvé le "COMMUNIQUE" qu'ils nous ont servi pendant que nous (50 idels) nous étions réunis dans une des grandes salles de réunion dont disposent encore ces deux consils.
CLIC SUR L'IMAGE ET LIRE CE COMMUNIQUE ==>
Plus récemment, Nous avons retrouvé trace du président du CROI, lors d'une opération de charme qu'il tentait de lancer avec un député du 13 en surfant sur la vague de l'insécurité des idels.
Cette opération survenant quelques jours après le décès d'une infirmière libérale tuée par son patient et d'autres événements similaires qui ont suivi.
Nous avons déjà commenté le choix de Dominique TIAN député du 13 pour cette opération de charme et si vous le souhaitez, nous vous proposons de relire les 2 articles que nous écrivions en cliquant sur les liens ci-après :
ARTICLE 1 http://informidel.blogspot.fr/2014/11/insecurite-p-chamboredon-president-du.html
ARTICLE 2 http://informidel.blogspot.fr/2014/11/que-faut-il-attendre-du-choix-du-depute.html
En conclusion, Maurice et Hugues, nous partageons votre révolte contre cet Ordre Infirmier dont le démarrage en 2006 a été un loupé et dont le redressement avec les mêmes personnages n'est pas plus un succès.
Ce qui nous différencie avec le syndicat "Résilience", c'est que nous ne rejetons pas l'existence de l'Ordre mais que nous demandons à changer les personnages qui le dirigent et à revoir son organisation autour des infirmiers libéraux.
Rappel de notre proposition :
QUELLES PROPOSITIONS POUR REPRENDRE DEPUIS LE DÉPART
Face aux difficultés rencontrées dans l’organisation actuelle de l’ordre infirmier, il sera vital pour les infirmiers libéraux d’imposer soit une nouvelle entité, soit une restructuration de l’existant suivant le modèle fourni par les autres ordres professionnels. Un ordre infirmier regroupant l’ensemble des missions spécifiques de protection de la profession incluant entre autres régulation de l’accès à la profession, promotion de la profession auprès du public, arbitrage et règlement des conflits d’interprétation portant sur les conventions entre professionnels, avec les patients ou avec les organismes payeurs, et plus généralement le rôle de contrôle du respect des patients dans l’intérêt général.
Une profession protégée par un ordre infirmier qui remporterait sa légitimité par sa transformation. Une transformation qui pourrait s’étaler sur plusieurs années, consistant à réduire les effectifs des conseils régionaux de l’ordre puis les remplacer progressivement pour rendre majoritaire la représentation du secteur libéral. Un juste rééquilibrage répondant à la nature des contraintes imposées par l’ordre infirmier aux libéraux lors de leur installation et pendant leur activité.
Dans cette hypothèse, la participation des 80 000 libéraux prendrait du sens. Une cotisation plus proche de la réalité, en se basant sur celle demandée par d’autres ordres professionnels pourrait être alors négociée pour que la totalité de l’effectif des libéraux considère légitime de s’acquitter de sa participation.