Début 2012, plus de 50 infirmières et infirmiers libéraux avaient investi la grande salle de réunion du Conseil de l'Ordre infirmier à Marseille afin d'attirer l'attention sur les dangers d'une chasse aux sorcières lancée par les Cpam contre la profession. Profitant de la mise en oeuvre d'une campagne de lutte contre la fraude sociale (menée entre-autres par le député TIAN) visant à combler le trou de la sécurité sociale, les caisses commençaient alors sans contrôle, à lâcher leurs agents pour tenter de récupérer une partie du paiement des actes jusque là, normalement réalisés par les infirmiers (ères) en libéral.
Le groupe de professionnels infirmiers ainsi réunis début 2012 car inquiets de la situation, interrogeaient Patrick CHAMBOREDON président (collège public) du CROI et Chantal LEVASSEUR présidente ( collège public) CDOI sur les mesures qu'ils avaient alors l'intention de prendre. Leur réponse fuyante et le long silence de l'Ordre qui a suivi pendant plusieurs années, laissaient libre champ aux Cpam pour multiplier abusivement les nombreux dossiers d'indus contre les infirmiers. Dossiers qui encombrent encore les Tribunaux.
Une vaste campagne de dénigrement avait déjà été lancée par l'assurance maladie, accusant à partir de statistiques mensongères, les infirmiers libéraux d'être les principaux fraudeurs parmi les professionnels de santé. Les dégâts collatéraux d'une telle campagne de dénigrement ont pu rapidement s'observer, alors qu'un sentiment d'insécurité s'installait, transformant les conditions d'exercice de la profession en libéral les rendant de plus en plus pénibles.
Le groupe de professionnels infirmiers ainsi réunis début 2012 car inquiets de la situation, interrogeaient Patrick CHAMBOREDON président (collège public) du CROI et Chantal LEVASSEUR présidente ( collège public) CDOI sur les mesures qu'ils avaient alors l'intention de prendre. Leur réponse fuyante et le long silence de l'Ordre qui a suivi pendant plusieurs années, laissaient libre champ aux Cpam pour multiplier abusivement les nombreux dossiers d'indus contre les infirmiers. Dossiers qui encombrent encore les Tribunaux.
Une vaste campagne de dénigrement avait déjà été lancée par l'assurance maladie, accusant à partir de statistiques mensongères, les infirmiers libéraux d'être les principaux fraudeurs parmi les professionnels de santé. Les dégâts collatéraux d'une telle campagne de dénigrement ont pu rapidement s'observer, alors qu'un sentiment d'insécurité s'installait, transformant les conditions d'exercice de la profession en libéral les rendant de plus en plus pénibles.