Jean-Yves Robin a été remercié de son poste de patron de l'Agence des systèmes d'information partagés de santé (ASIP) par le ministère de la Santé, avec un chèque de 190 000 euros à la clé, révèle le Canard Enchaîné.
Pourtant, la mise en place du Dossier médical personnel, dont était chargé l'intéressé, est loin d'être un succès. Les dernières données de l'ASIP font en effet état de 370 475 DMP ouverts au 25 août 2013, auprès de 4 965 professionnels de santé et 357 hôpitaux. On est loin d'avoir atteint l'objectif d'un DMP généralisé et la vitesse de progression n'est guère de bon augure : moins de 180 000 DMP ont en effet été ouverts en un an. Par ailleurs, la plupart de ces dispositifs sont en réalité des coquilles vides puisque 53 % ne contiennent aucun document.
L'homme était pourtant un spécialiste puisqu'il a été le directeur général de Santéos, spécialisée dans les systèmes d'information. Ce passé lui permettait de bien connaître le sujet et de maîtriser notamment les questions techniques, mais il présentait un risque de conflit d'intérêt. Risque qui n'a pas été évité comme le rappelle le Canard Enchaîné puisqu'en 2010 un marché de 40 millions d'euros sur quatre ans a été attribué au géant de l'informatique Atos et à sa filiale dédiée aux systèmes de santé : Santeos.
Si les clauses du contrat entre l'ASIP et Santéos apparaissent très favorables à cette dernière, Jean-Yves Robin nie tout conflit d'intérêt. ''Je n'avais plus aucun lien avec mon ancienne entreprise quand je suis entré à l'agence'', déclare-t-il au Canard Enchaîné.
L'hebdomadaire satirique ajoute que Jean-Yves Robin serait actuellement "en pourparlers" pour rejoindre Atos-Santeos. Il cite l'intéressé "qui ne confirme pas" mais reconnaît qu'il n'a "pas d'interdiction particulière" liée à son précédent contrat. Reprendre les rênes de Santéos est un projet séduisant puisque celle-ci conserve toujours en grande partie la gestion du DMP à raison de 10 millions d'euros par an, quel que soit le nombre de dossiers effectivement créés…
Pourtant, la mise en place du Dossier médical personnel, dont était chargé l'intéressé, est loin d'être un succès. Les dernières données de l'ASIP font en effet état de 370 475 DMP ouverts au 25 août 2013, auprès de 4 965 professionnels de santé et 357 hôpitaux. On est loin d'avoir atteint l'objectif d'un DMP généralisé et la vitesse de progression n'est guère de bon augure : moins de 180 000 DMP ont en effet été ouverts en un an. Par ailleurs, la plupart de ces dispositifs sont en réalité des coquilles vides puisque 53 % ne contiennent aucun document.
L'homme était pourtant un spécialiste puisqu'il a été le directeur général de Santéos, spécialisée dans les systèmes d'information. Ce passé lui permettait de bien connaître le sujet et de maîtriser notamment les questions techniques, mais il présentait un risque de conflit d'intérêt. Risque qui n'a pas été évité comme le rappelle le Canard Enchaîné puisqu'en 2010 un marché de 40 millions d'euros sur quatre ans a été attribué au géant de l'informatique Atos et à sa filiale dédiée aux systèmes de santé : Santeos.
Si les clauses du contrat entre l'ASIP et Santéos apparaissent très favorables à cette dernière, Jean-Yves Robin nie tout conflit d'intérêt. ''Je n'avais plus aucun lien avec mon ancienne entreprise quand je suis entré à l'agence'', déclare-t-il au Canard Enchaîné.
L'hebdomadaire satirique ajoute que Jean-Yves Robin serait actuellement "en pourparlers" pour rejoindre Atos-Santeos. Il cite l'intéressé "qui ne confirme pas" mais reconnaît qu'il n'a "pas d'interdiction particulière" liée à son précédent contrat. Reprendre les rênes de Santéos est un projet séduisant puisque celle-ci conserve toujours en grande partie la gestion du DMP à raison de 10 millions d'euros par an, quel que soit le nombre de dossiers effectivement créés…
[Avec Ticsante.com et Jim.fr]
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