Pourquoi est-il urgent pour les idel d’organiser leurs
moyens de défense ?
Les idels se
retrouvent isolés face à un système corrompu.
Les caisses d’assurance maladie (Cpam, Rsi, Msa et multiples
autres), les mutuelles ou compagnies d’assurance sont devenues avec le tiers
payant les organismes payeurs des idels, assimilables à des employeurs mais
sans contrainte du droit du travail.
Parmi ce nombre infini d’organismes chargés du règlement de
la rémunération des actes des idel, les Cpam, organismes privés ont acquis de
décennie en décennie, un pouvoir redoutable au delà de celui de l’état et de ses administrations.
Des caisses primaires
d’assurance maladie dans chaque département dont le fonctionnement reste mystérieux :
Qui sont réellement ces présidents et administrateurs des
Cpam, désignés par leurs centrales syndicales (patronales ou salariales), dans
de nombreux cas depuis 2 ou 3 décennies, censés avoir un droit de regard sur
les actes d’administration et de gestion de la direction de la caisse dont ils
ont nommé les membres ?
Quels sont les remboursements de frais et autres qui leur sont
attribués directement ou par les syndicats ?
Pourquoi la rémunération des cadres supérieurs de la
direction des Cpam est-elle gardée secrète, information inaccessible ?
Des directeurs qui annoncent depuis une décennie de graves
déficits en milliards d’Euros. Un système mal géré sans que la présence et les
actes de la direction soient remis en question, trouvant comme seule défense le
fait de condamner des boucs émissaires comme les idels, tout désignés du fait
de la faiblesse de leur organisation. Au contraire, des nouvelles lois, de
nouveaux décrets, arrêtés ou des réglementations, depuis quelques années consacrent
aux directeurs des Cpam d’importants pouvoirs devant la justice et aussi les
moyens de persuader les médias.
Le constat au
cours des dernières années est l’absence prolongée des représentants de la
profession (syndicats professionnels et conseil de l’ordre confondus).
Personne parmi les gens des syndicats pour oser prendre le
contrepoint des campagnes de dénigrement, ou pour se placer aux côtés des idels
victimes des abus de pouvoir des caisses. Membres de commissions fantômes ou
truquées, quels sont ces représentants qui sont censés défendre les
idels ? Comment sont-ils remboursés des services qu’ils rendent aux
caisses ?
Dés lors, existerait-il une possibilité de créer une nouvelle
entité pour remplacer les syndicats dans le rôle de la défense des idels, un
collectif, une association, une SCIC (société coopérative d’intérêt
collectif) ?
Informidel a étudié ou expérimenté plusieurs solutions,
aucune n’est en mesure d’être mise en application, les raisons multiples sont
inhérentes à l’exercice libéral ou à la profession infirmière. Les idels ne
souhaitent pas entrer en confrontation, par manque de confiance en eux et à
ceux qui se disent représentants de la profession, ils craignent des
représailles, ne sont pas solidaires et n’ont pas de temps à consacrer à la défense
de leur profession.
Les infirmières et
les infirmiers exerçant en libéral subissent la pression et se trouvent
démunis.
Depuis janvier 2012, le mouvement informidel n’a de cesse de
rechercher parmi les possibilités celles offertes actuellement aux idels face aux
nouvelles attaques concertées qu’ils subissent des multiples instances de l’assurance
maladie à grand coup de campagnes médiatiques.
Que faut-il entendre
par moyens de défense ?
Défense individuelle :
en premier lieu l’information et la documentation du plus grand nombre et
de chacun. Et, une assistance dès les premiers signes d’une attaque afin
d’éviter dans l’affolement, les mauvais gestes. Et aussi, le développement d’un
réseau d’avocats spécialisés connaissant en profondeur la situation des idels, etc.
Défense
collective : En justice, la dénonciation des imprécisions et de la
non-adaptation de lois, règlements et de la nomenclature utilisés dans les
contentieux par les Cpam – lancement de Contre-campagnes médiatiques –
revalorisation de l’image des idel – etc.
Quelles seront les
solutions ?
Ne pas abandonner, il n’est pas nécessaire de créer encore
une association ou autre entité juridique.
La source principale
des attaques contre les idels provient
de l’ambiguïté du rôle de la NGAP et des failles qu’elle contient. Des incohérences
qui ont permis de faire condamner des idels innocents sur des énormités
retransmises par les médias parlant par exemple d’infirmières travaillant 23 h
par jour ou coupables de fraude à la surfacturation. Le quotidien des idels
dans l’exercice de leur activité est hanté par le risque de voir débarquer les
agents SS pour remettre en question les actes qu’ils réalisent au prix d’une
organisation de leur vie professionnelle et familiale extrêmement usante.
Faire appel à des
avocats compétents et surtout disponibles. Élaborer un dossier cohérent pour
dénoncer les ambiguïtés de la NGAP, dossier à présenter aux Tribunaux voire
jusqu’au Conseil d’État
Informidel étudie avec des avocats le budget d’une telle
action et par quel moyen assorti de garantie demander à chaque idel se sentant
concerné une participation (50 ou 100€).
Vous les accusez de « fraudeuses », vous, Messieurs les cols blancs bien planqués super protégés derrière vos bureaux, il est vrai que c’est facile, toutes ces petites travailleuses, courageuses, pratiquant dangereusement la double journée, savent-elle que cela peut être la double voire triple peine si par malheur elles sont hameçonnées par un de ces récupérateurs de fonds autorisés et encouragés au harcèlement ?
RépondreSupprimerMoi, je vous accuse de « Supercherie ». Dès que l’une d’entre elle est pressentie, surtout on avance à pas feutrés, doucement, pas d’info, pas d’avertissement, il faut récupérer un max alors, on attend 3 années et on là, on la dépouille de tout son travail passé et on lui saccage son avenir.
Il faut informer les représentants politiques et les médias.
Ne laissons pas mourir nos infirmières, nous avons trop besoin d’elles…
Une grand’mère scandalisée.