Lou Bertrand tu as écrit :
"Bientôt les élections ordre national (jusqu'au 3 avril 2014)
Les personnes qui se présentent ont de belles professions de foi pour appuyer leur candidature
Pourquoi ne pas leur poser toutes ces questions a nos futurs représentants
Nous avons tous et toutes la liste de ces personnes et la possibilité de leur communiquer nos questions
Ne seront t ils pas censés nous représenter ?"
Les personnes qui se présentent ont de belles professions de foi pour appuyer leur candidature
Pourquoi ne pas leur poser toutes ces questions a nos futurs représentants
Nous avons tous et toutes la liste de ces personnes et la possibilité de leur communiquer nos questions
Ne seront t ils pas censés nous représenter ?"
Nous avons souhaité ajouter ce qui suit à ta proposition qui nous a semblé très intéressante :
Ces candidats certainement animés de bonnes intentions,
Ont-ils un avis sur la situation, sur les relations difficilement supportables avec les Cpam, une tension subies par toute la profession ?
Ont-ils réfléchi aux problèmes posés par la nomenclature générale des actes professionnels NGAP et à l'utilisation de ce document par les Cpam pour abuser de la faiblesse des infirmières et infirmiers en libéral ?
Une nomenclature archaïque mise en place par arrêté en 1972, modifiée unilatéralement depuis toujours à l'avantage des caisses qui ont trouvé par ce moyen un instrument de pression voire d'assujettissement de la profession infirmière en libéral.
Nous gardons à l'esprit au début des années 2000, les tentatives rejetées par les Tribunaux, de l'instauration d'un quota par les caisses pour limiter l'activité des professionnels infirmiers. En 2002, un arrêté de modification de la NGAP a alors mis en place la démarche de soins infirmiers (DI) et la création d'une nouvelle cotation l'AIS3, pour encore limiter le nombre des actes facturables au cours d'une séance de soins.
Aujourd'hui depuis 2009, cette démarche de soins infirmiers a fait, et continue de faire,un nombre considérable de victimes parmi les idel qui se voient réclamer abusivement des indus, non à cause de la réalité ou la qualité de leurs actes, mais sous prétexte qu'ils auraient trop travaillé.
La refonte totale de la NGAP est en cours depuis plus de 5 ans pour être remplacée par la CCAM (classification communes des actes médicaux), pourquoi à l'instar des médecins ou plus récemment des dentistes, la profession infirmière en libéral n'a-t-elle pas exigé la mise en oeuvre de cette refonte ?
Pourquoi aucune proposition n'est faite à ce jour dans le sens de réinstaurer des relations apaisées entre les caisses et les membres de la profession, pourquoi aucun représentant des infirmiers, responsable syndical à l'Ordre, à l'Urps, dans les multiples commissions, n'a-t-il jamais proposé de résoudre les contentieux dévastateurs créés par les Cpam ?
Mesdames et Messieurs les candidats aux postes de Conseillers Ordinaux Départementaux au collège des libéraux, nous avons lu vos professions de foi qui ne nous ont pas convaincus sur l'avenir de l'ordre infirmier.
Mais nous sommes prêts à vous soutenir avec force dans le cas où vous vous engagez concrètement, avec nous dés aujourd'hui, contre les attaques des caisses subies par les idel visant à terme le démantèlement de la profession en libéral.
Venez exprimer ici votre solidarité avec ces 80 000 idel qui pourraient faire en sorte que la profession se rétablisse en sortant renforcée de la grave crise qu'elle connaît depuis plusieurs années.
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informidel vous remercie de participer au débat sur les conditions actuelle de la profession des idel